Ce dossier contient une trentaine d’entretiens menés avec des designers français et étrangers. L’objectif de cette enquête est de cerner la manière dont ces professionnels se rapportent au temps, et plus précisément à la temporalité accélérée de notre modernité tardive. Cette enquête de terrain, menée grâce aux étudiantes et étudiants du master 2 Design, Arts, Médias (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), vise ainsi à tester les hypothèses formulées au sein du séminaire de recherche Vers une théorie critique du design. Ces entretiens sont précédés d’un texte qui retrace à grands traits le propos de ce séminaire et les conclusions générales auxquelles cette enquête permet d’aboutir.

Ce texte présente le contexte de l'enquête menée auprès des designers. Il livre en outre une première interprétation des résultats.

Ce dossier fait suite à un cycle de conférences avec des chercheurs et des professionnels provenant du design, des arts et des médias. Il réunit les podcasts et les comptes-rendus des huit séances qui se sont déroulées à Paris Panthéon-Sorbonne en 2023-2024

Ce dossier fait suite à un cycle de conférences avec des chercheurs et des professionnels provenant du design, des arts et des médias. Il réunit les podcasts et les comptes-rendus des huit séances qui se sont déroulées à Paris Panthéon-Sorbonne en 2022-2023

Sommaire du cycle

Cette interview a été réalisée le 4 septembre 2020. On connaît en effet le co-fondateur du Vitra Design Museum, à Weil am Rhein (Allemagne), le collectionneur passionné de design, d’art contemporain et de pièces d’artisanat, mais que sait-on de l’itinéraire d’un homme qui a vécu 1000 vies ?

Faisant suite au cycle de rencontres avec des chercheurs provenant des champs du Design, des Arts ou des Médias, ce dossier réunit les transcriptions et les podcasts des 8 séances qui se sont déroulées à Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2020-2021).

Pourquoi, comment et dans quel but organiser un cycle de conférences dans les champs du design, des arts et des médias ? Cet éditorial revient sur la genèse et l'évolution d'une entreprise éditoriale qui doit beaucoup à l'implication de jeunes designers.

Faisant suite à un cycle de rencontres avec des chercheurs provenant des champs du design, des arts et des médias, ce dossier réunit les podcasts et les comptes-rendus des huit séances qui se sont déroulées à Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2021-2022.

Éditorial 2021-2022

L’interview qui a été réalisée le 25 novembre 2020. Keren Detton est actuellement directrice du Frac Grand Large – Hauts-de-France, dont le fonds est constitué d’œuvres d’art contemporain et de pièces de design. En écho au dossier thématique consacré à l’exposition de design – le tout premier de la revue Design, Arts, Médias –elle a accepté de répondre à nos questions.

Ce dossier contient une trentaine d’entretiens menés avec des designers français et étrangers. L’objectif de cette enquête est de cerner la manière dont ces professionnels s’estiment reconnus dans leurs compétences, le lien qu’ils établissent entre leur métier et un engagement tant éthique que politique. Cette enquête de terrain, menée grâce aux étudiantes et étudiants du master 2 Design, Arts, Médias (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), vise ainsi à tester les hypothèses formulées au sein du séminaire de recherche Vers une théorie critique du design. Ces entretiens sont précédés d’un texte qui retrace le propos de ce séminaire et les conclusions générales auxquelles cette enquête permet d’aboutir.

Les entretiens présentés dans ce dossier composent le second volet d’une enquête de terrain qui, démarrée en 2023, dans le cadre du séminaire de recherche intitulé Vers une théorie critique du design, concerne le design et ses pratiques professionnelles

Retour critique sur le rôle (minoré) des femmes de science, enquêtes à finalité critique dans le champ du design, séminaire de théorie critique et critiques d'ouvrages... Ce sixième numéro de la revue Design , Arts, Médias réaffirme l'identité critique de notre revue scientifique.

Diverses crises traversent nos sociétés, dont la crise relative à l'écologie, et cela produit des effets sur la manière dont on envisage le design, les arts, l'artisanat et les médias. C'est une des leçons à tirer du Dossier thématique que propose le collectif DAM. Mais c'est aussi, peut-être de façon plus précise, le rôle du designer qui s'en trouve profondément modifié. En effet, on ne peut plus penser le lien projet/matériaux aujourd'hui comme on l'envisageait à l'avènement de la révolution industrielle. Ces deux remarques semblent valables pour nombre des contributions qui composent le numéro 7 de notre revue.

La revue Design, Arts, Médias vient de naître. Quelle est sa finalité ? Quels sont les moyens dont elle s’est dotée pour atteindre son but ? Sur quels principes se fonde-t-elle? C’est à ces trois questions que cet éditorial tente de répondre.

Pour ce quatrième numéro de notre revue, cet éditorial aborde la question du contexte dans lequel nous vivons et de la façon dont la recherche fait écho à ce dernier. Il esquisse la façon dont ces thèmes traversent les différentes rubriques, notamment le Dossier thématique qui, dirigé par Kim Sacks et Victor Guégan, traite des « Systèmes : logiques, graphies, matérialités ».

Née lors du confinement, Design, Arts, Médias est-elle pour autant une revue confinée ? Il est indéniable qu’elle témoigne de la crise sanitaire qui a bouleversée nos vies. Cependant, elle propose des textes, des entretiens et des critiques qui invitent à dépasser cette période. Ces écrits auront ainsi valeur d’archive pour les jeunes chercheurs qui, à la faveur de ce moment si particulier, comptent d’ores et déjà parmi les forces vives du design.

À quoi peut bien servir l'éditorial d'une revue électronique ? À donner une couleur au numéro qu'il ouvre ? Dans notre cas, ce serait plutôt d'unité de ton dont il s'agit pour le numéro 8 de Design, Arts, Médias, comme pour tous ceux qui l'ont précédé. En relisant les éditoriaux de notre revue avant que d'écrire celui-ci, c'est au fond l'esprit critique qui, une fois de plus, s'impose comme animant notre ligne éditoriale. Mais cet esprit critique ne va pas sans être propositionnel.

Médialités, Polyphonies, Critiques (d’ouvrages) et propositions de jeunes diplômés, sans oublier le nouvel appel à propositions... Cet éditorial met en lumière la singularité des apports propres à ce cinquième numéro d’une revue qui, encore toute jeune, fête ces deux ans d’existence.

Cette troisième livraison de « Design, Arts, Médias » est un peu particulière en ce qu’elle propose un numéro double, c’est-à-dire deux dossiers thématiques, respectivement dirigés par Claire Azéma et Sophie Fétro. Ces Actes 1 et 2 ont ceci en commun qu’ils portent sur « Les Arts de faire». À la lecture de ces deux dossiers et de la totalité de notre troisième livraison d’articles, trois idées s’imposent à l’esprit.

Le neuvième numéro de notre revue semble interroger la pratique. De quoi est-il au juste question ?

Réalisé sous la direction de Mica Gherghescu et Laurence Gueye-Parmentier, publié par les éditions Textuel (septembre 2020), La Fabrique de l’histoire de l’art. 200 revues 1903-1969 recense, donne à voir et met en perspective, tout au long de 440 pages, un choix des revues qui ont « fabriqué » l’histoire de l’art, de la littérature, de l’architecture, du design...

Pour son premier « Dossier thématique », la revue en ligne Design, Arts, Médias lance un appel à contributions autour de l’exposition de design. Le dossier, dirigé par Catherine Chomarat-Ruiz, entend réunir des articles qui s’efforceront de cerner la spécificité de ce type d’événement à travers les objets exposés, les lieux et les modalités d’expositions, les métiers inhérents à la conception et à la réalisation de ces monstrations, les savoir-faire, les méthodes et les disciplines scientifiques que mobilise l’étude de ces expositions.

Quand nous avons diffusé l’appel à contributions « L’exposition de design », nous imaginions recevoir des propositions qui interrogeraient les spécificités des expositions de design en comparant ces dernières avec les expositions d’art, en opérant un retour sur une expérience de commissariat, en s’immergeant dans le projet de design en tant qu’espace d’exposition… Notre intention était de poser ainsi les prémisses d’une expologie comparatiste des expositions de design: les articles réunis n’ont pas déçu notre attente.

Quand nous avons diffusé, pour le premier numéro de la revue *Design, Arts, Médias*, l’appel à contributions « L’exposition de design », nous imaginions recevoir des propositions qui interrogeraient les spécificités des expositions de design, en comparant ces dernières avec les expositions d’art, en opérant un retour sur une expérience de commissariat, en s’immergeant dans le projet de design en tant qu’espace d’exposition… Notre intention était de poser ainsi les prémisses d’une expologie comparatiste des expositions de design : les articles réunis n’ont pas déçu notre attente.

Afin d’interroger la spécificité des expositions de design, l’article part des frontières qui, entre art et design, seraient censées disparaître. Il pose alors trois critères constitutifs du design et de ses réalisations – caractère manipulable des productions, trivialité, omniprésence – et se demande pourquoi ceux-ci sont négligés par cette porosité

Si un designer était matérialiste, à quoi ressemblerait-il et pourquoi ? Pour analyser le fondement de cette question et y répondre, le propos se développe en trois temps. En premier lieu, et dans le sillage de François Dagognet, il s’agit d’identifier ce designer matérialiste en tant que matériologue. Puis, prenant acte d’une pratique du projet qui se découvre une part idéelle et une finalité éthique, il s’agira plutôt de saisir dans quelle mesure ce designer peut adhérer au matérialisme historique, aux concepts issus de l’École de Francfort et, notamment, à leur réinterprétation par Axel Honneth. Conscience malheureuse aux prises avec un projet irrémédiablement amoral, mais susceptible d’être touché par une « socialisme expérimental », le designer revêt enfin les oripeaux d’un épicurien sensible à des considérations esthétiques, adepte d’un calcul éthique des plaisirs propre à assurer l’habitabilité du monde.