-
Pratiques et critique de l’espace public : architecture design et luttes sociales, in Cycle de conférences/rencontres avec des chercheurs (5)
Cette quatrième séance du séminaire « Design, Arts, Médias » a été consacrée à l’articulation entre le design et la ville, et à l’espace public en tant qu’espace politique et espace de luttes sociales suivant trois échelles : la Place des Fêtes dans le 19ème arrondissement de Paris, le mobilier urbain et son aménagement dans l’espace public, ainsi que les mouvements de résistance et de réappropriation des espaces publics en Bolivie.
-
Catherine Chomarat-Ruiz, À l'écoute du design, une théorie critique, in Reviews
À l’écoute du design, une théorie critique, est un livre « hybride », qui peut dérouter. Ni, tout à fait, un ouvrage qui retrace l’histoire ou l’évolution du design selon un continuum temporel linéaire, ni, tout à fait, un ouvrage de théorie du design à proprement parler, ce livre propose une lecture nouvelle de ce champ, une sorte de « ligne de fuite » deleuzo-guatarienne qui aborde le design comme un processus en « devenir » à la fois historique, théorique et pratique. Cette relecture du design – par le prisme de ce triptyque permanent – nous incite à nous éloigner des types de production de connaissances arborescentes, communes, qui peuvent être perçues comme redondantes lorsque l’on s’intéresse au design.
-
Hospitalité et vulnérabilité : le design urbain comme activité de bricolage critique. Proposition d’analyse des installations urbaines du collectif Bruxellois, Design for Everyone (D4E1), in Les vulnérabilités à l’épreuve de la sobriété : apports et perspectives pour les disciplines de conception
En nous servant du travail d’installations urbaines du collectif Bruxellois Design for Everyone (D4E1), que nous avons rencontré et interviewé dans le cadre de notre thèse, nous aimerions proposer une analyse et une lecture critique de l’espace public et du design urbain comme spatialité et objet inhospitalier. L’intérêt que nous portons à leur travail, initié en 2018, porte sur la mobilisation du design, que nous aimerions comprendre comme agent critique et comme possibilités d’actions « micropolitiques ». Leurs actions in situ peuvent s’apparenter à une réhabilitation hospitalière, artisanale et bricolée, d’une situation de design hostile : le design contre le design.