Entretien avec Félix Müller1 réalisé le 27/01/24.
L’entretien se déroule en piochant des cartes.
Yann Aucompte — Je t’invite à piocher une carte au hasard
Félix Müller — Qu’est-ce que c’est [Il pioche la carte de la reproduction] ?
Y. A. — Que penses-tu nécessaire de conserver, aujourd’hui, dans ta pédagogie ? Que doit-on perpétuer ? Les questions seront aussi vagues que celle-là.
F.M. — Comme dans le tarot où il y a plusieurs facettes à chaque carte. [un long silence de réflexion s’installe] C’est difficile à dire comme ça. Parce que déjà j’enseigne le design graphique effectivement, mais c’est très spécifique : c’est la typo2.
Y. A. — Comment tu abordes la relation pratique et théorie ? Qu’est-ce qui n’a pas changé dans ton cours depuis longtemps, sinon ?
F.M. — Je mélange les deux plutôt. C’est beaucoup la situation qui dicte mes choix. Je suis à l’université, au département Arts Plastiques, et j’ai un certain niveau d’étudiant.e.s. Ce ne sont pas des étudiant.e.s en design graphique, ça n’a rien à voir avec les étudiant.e.s des Arts-décos, auxquel.le.s je ne pourrais pas les comparer, ou encore à celles et ceux d’Amiens (ESAD). J’ai appris à faire une initiation, ce sont des gens qui n’ont pas forcément la notion de ce qu’est la typographie. C’est ce qui caractérise Paris 8, il faut faire le cours de telle manière que les deux types d’étudiant.e.s puissent être satisfait.e.s. Certains découvrent et d’autres sont avancés parce qu'ils ont déjà eu une formation.
Quand j’ai commencé à enseigner à Amiens, j’étais assez jeune et je n’avais jamais donné des cours auparavant. Je me suis donc inspiré des cours qui m’avaient marqué en tant qu'étudiant. Lutz3, par exemple, a bien su nous faire découvrir la typographie, car ses références étaient contemporaines et engagées. Il a publié deux ouvrages sur ses méthodes d’enseignement4, dans lesquels il décrit certains exercices et montre des travaux d'étudiant.e.s. C’était une belle source d’inspiration, sur laquelle je m'appuie toujours un peu.
Y. A. — Tu reprends les exercices ?
F.M. — Cela m’arrive. La phase d’expérimentation est importante. Dès Amiens j’ai commencé à mettre en place des phases expérimentales dans mes cours. Chose que j’ai gardé dans les cours de Paris 8, même si, c’est parfois un peu compliqué, car certain.e.s étudiant.e.s ne se sont jamais vraiment intéressé.e.s à la typographie auparavant. Il faut donc d’abord leur expliquer ce que c’est. Qu’il s'agit de caractères d’imprimerie et non de graffitis par exemple. J’ai donc commencé à leur donner un aperçu de l’histoire de la typographie. La classification d’après Maximilien Vox est un bon outil pour cela. Les formes typographiques de base sont placées dans un contexte historique. Cela permet d’aborder plein de choses : l’évolution technique, qui a considérablement influencé les particularités formelles des caractères et les a modifiées au fil du temps. Mais aussi les aspects sociaux et politiques, qui sont étroitement liés à la possibilité de reproduire rapidement des textes et aux besoins de leur perception qui évoluent sans cesse. Pensons à la Réforme protestante, à la Renaissance, au siècle des Lumières, aux Révolutions, mais aussi à l’après-guerre, la numérisation ... Je ne cesse d’apprendre moi même, car je dois approfondir la matière pour pouvoir la transmettre.
Y. A. — À partir des années 60, le classement d’après Vox commence à être formel ?
F.M. — Cette classification fonctionne en effet moins bien pour les caractères contemporains, mais elle balaye tout de même 500 ans d’histoire.
Y. A. — L’histoire c’est important alors ?
F.M. — Oui, au fil du temps, depuis le début de l’imprimerie, les formes des caractères se sont successivement éloignées de la calligraphie. C’est intéressant d’observer et cela permet de comprendre l’anatomie des différents caractères disponibles. Ce qui n’empêche pas – ou c’est justement pour cela – que certain.e.s dessinateurices de caractères très actuel.le.s s'intéressent à nouveau au geste calligraphique.
Y. A. — [il pioche la carte sémiologie] C’est quoi un bon signe ?
F.M. — Un bon signe ? [rire] Cela me fait penser à la “bonne forme”, Die Gute Form en allemand. Max Bill a introduit cette expression dans les années 1950. En Suisse, elle est devenue un label pour distinguer le design de qualité. La traduction officielle en français est Forme utile, mais cela pourrait également être traduit par la “forme juste” ou la forme “correcte”.Si on parle de communication visuelle, pour moi, un bon signe est utile, compris, compréhensible ou vite compréhensible. C’est un signe qui avec le minimum esthétique arrive à exprimer quelque chose de précis.
Y. A. — [il pioche la carte visagéité] C’est la carte visagéité : est-ce que les figures d’autorité c’est important en pédagogie du design ?
F.M. — Moi j’aime pas ce mot déjà : “autorité”. Je n’aime pas les “autorités”. Je pense que c’est plus une question de sens. Le sens c’est quelque chose qui s’argumente, qui a une certaine raison. Qui peut devenir une autorité par ce biais là. Mais “l’autorité pour l’autorité”, je refuse. Les profs trop autoritaires… Je pense plutôt qu’il faut essayer de transmettre une pensée ou une raison. C’est la raison plus que l’autorité qui m'intéresse.
Y. A. — De mémoire je me souviens que tu montrais peu d’exemples, voir pas d’exemple du tout de graphiste célèbre ? Ce n’est pas un cours d’histoire des auteurs ?
F.M. — Depuis que tu as été étudiant, mon cours a quand même un peu évolué. Je montre sans doute aujourd'hui plus de références, mais en effet, ce sont plus les travaux que leurs auteurs qui m’intéressent. En revanche, dans le cycle de conférences sur le design graphique5 que je propose, j’invite régulièrement des personnalités pour faire des interventions. Là, je suis clairement dans une approche d’auteur.e. Je présente les intevenant.e.s comme des personnes qui font un travail exemplaire. Je ne cherche pas à montrer d’une certaine façon “qu’elles sont sacrées”. Le culte de la personnalité ne m'intéresse pas trop. Dans ma formation on avait moins cette entrée là. Il y avait Lutz qui montrait des choses, mais c’était souvent des travaux de graphistes inconnu.e.s, par exemple du Nicaragua, qui ont conçu des signes pour les cartons d’emballage. Il a publié un ouvrage6 avec ces signes là. Les noms de ces auteur.e.s sont inconnus, mais leur œuvre est tout de même existant.
Y. A. — [il tire la carte fiction/production symbolique] Qui sont tes références en matière de pédagogie ?
F.M. — J’ai un peu répondu avec Lutz. Mais clairement ma référence c’est ma propre formation. Certains professeurs étaient d’un accès plus facile et m’ont permis de profiter de leur enseignement. Au plan théorique et pratique à la fois. Je peux donner des noms : André Vladimir Heiz7, mon prof préféré. Lui est sémiologue, il m’a appris à lire des textes scientifiques et à poser des questions analytiques, mais moi, je ne donne pas de cours théorique. Un autre professeur s’appelait Peter Erni8, un architecte : j’ai assez bien compris ce qu’il essayait de transmettre. Il n’était pas dans une démarche académique, il donnait beaucoup d’anecdotes pour illustrer des situations. Je ne venais pas du tout d’un contexte analytique ou universitaire, ça me parlait beaucoup plus que les gens qui était hyper théoriques. Les interventions que je fais dans mon cours : je montre des exemples et des contextes mais je ne cite pas des philosophes, je ne sais pas le faire. Sur le plan pratique c’est Lutz. Je ne connaissais rien de la typographie, mais lui, il a su me la faire découvrir. Il faisait des cours pratiques du type : faire son papier à entête pour qu’il exprime ta personnalité — mais uniquement avec des éléments typographiques. Tu bricolais, puis il passait en disant “mais tu n’as pas d’idée”, “il faut y aller maintenant, être plus radicale — ça c’est trop timide !”. On regardait les choses, on discutait. C’est une inspiration importante à mon cours. Mais je n’ai pas une formation de pédagogue, je fais ça un peu en improvisant, en fonction des étudiant.e.s. Pour voir le niveau des gens que je ne connais pas au début du cours, je leur demande de prendre des typos dans l’espace public, je l’avais également fait dans ma formation. Ainsi, je vois assez rapidement celles et ceux qui prennent des photos d’enseignes des boutiques de mode. Ce qui arrive tout le temps : je me dis alors c’est quelqu’un qui s’intéresse aux logos de modes et pas à la typographie. C’est celles et ceux qui sont un peu moins intéressant.e.s sur ce sujet. Après il y a celles et ceux qui s’intéressent, par exemple, aux plaques d’égouts, à la forme de petites inscriptions sur les bus, certaines choses que habituellement, les gens ne regardent pas.
Y. A. — [il tire la carte vide] Quelle carte faut-il ajouter, avec quelle question ?
F.M. — Je pense qu’il faudrait une carte avec un caractère typographique ? Ou une forme géométrique : un triangle ou un carré. Une brique élémentaire pour poser des questions sur des convictions fondamentales. C’est drôle parce que mon cours pratique s’appelle “typographie élémentaire”.
Y. A. — [il tire la carte anecdote/connaissance] Bien que j’ai déjà exposé une connaissance disciplinaire, je vais te raconter une anecdote. Une fois, dans ton cours, tu nous a cité Umberto Eco. Cette idée que les panneaux d’interdiction, posés dans le train de façon répétitive sont inutiles et qu’il vaudrait mieux raconter différentes histoires en disant par exemple “le 10 janvier 2010, Thierry a passé la tête par la fenêtre, il est mort à la suite de graves blessures à la tête, etc.”.
F.M. — C’est une histoire qu’on a lu avec André Heiz. Lui, il citait beaucoup Eco. C’est l’interdiction “ne pas se pencher à l’extérieur” sur les fenêtres des anciens trains. C’est une idée redondante. C’est comme le logo : je déteste les logos qui se répètent. Comme si l’identité visuelle était uniquement une sorte de signature toujours placée au même endroit. Bien sûr on le reconnaît mais au bout d’un moment on finit par plus le regarder parce que c’est redondant, sauf si le logo est tellement omniprésent qu’il reste gravé dans nos cerveaux...
Y. A. — [il tire la carte science] À quoi il faut faire attention pour que les choses aient l'air naturelles ? Que faut-il construire pour que les choses aient l’air naturelles ?
F.M. — En design graphique rien n’est naturel, tout est artificiel ! Je ne sais pas.
On emploie des mots différents pour dire la même chose peut-être ? Ce que je cherche tout le temps, c’est l’évidence. Pour moi ce n’est pas pour autant naturel. Pour une mise en page, il faut éviter que l’on voit le graphisme : ce n’est pas bon. Il faut qu’on sache où regarder d’abord, puis dans un second temps — comme si c’était normal. Dès qu’on dit “ah c’est un beau dégradé” là ça ne m’intéresse plus. C’est la réduction à l’essentiel que je cherche, sans pour autant que cela fasse “pauvre”.
Y. A. — [il tire la carte anecdote de l’acteur] Est-ce que tu as une anecdote à me raconter ?
F.M. — Il y en a plein ! Quand j’ai commencé à enseigner j’avais l’habitude du tutoiement dans ma formation. C’était réciproque entre étudiants et profs sauf André Heiz, qui faisait comme en France. Il vouvoyait avec le prénom. En Suisse, ce n’est pas très courant. Je préfère qu’on se tutoie. Quand j’ai commencé, mes étudiant.e.s avaient 5-6 ans de moins que moi. J’ai dis ”on va se tutoyer”, ça n’a jamais marché. Même si je commençais à les tutoyer elleux me vouvoyaient encore. Je ne voulais pas avoir cette asymétrie. Du coup je les vouvoie strictement. Je considère que les étudiant.e.s sont au même niveau que moi, bien que j’ai des connaissances qu’ils n’ont peut être pas.
Y. A. — [il tire la carte justice] Est-ce que tu pourrais compter le nombre de personne témoin du travail que tu dois faire en tant que pédagogue ?
F.M. — J’enseigne depuis 1995 : ça fait beaucoup. Au début, les classes étaient petites, mais dans mes premiers cours à Paris 8, j’avais 60 étudiant.e.s. Je comprenais pas au début, puis j’ai essayé de limiter le nombre d’inscrit.e.s : je ne savais pas comment les noter. Aujourd’hui il y a toujours une trentaine ou une quarantaine qui veulent s’inscrire. Après ça diminue, lorsqu’ils réalisent qu’il faut travailler et qu’il y a des rendus : j’attends une certaine rigueur de leur part. Dans les conférences il y a aussi du monde et sur Instagram il y a 2300 followers maintenant. Mais combien de personnes ont été vraiment marquées par mes cours, c’est autre chose. Il y a pas mal de personnes qui maintenant ont des carrières, tu en fais partie. J’ai invité jeudi dernier Walid Bouchouchi de Studio Akakir, je ne me souvenais plus de lui. J’ai fait une conférence avec AAAAA studio et il était là. Il avait fait un stage chez eux. Il me dit “j’étais dans ton cours” et maintenant il fait un travail typographique remarquable, pluri-scriptural. Il y a aussi Jérémie Baboukhian à citer. Il est actuellement mentor de directeur des grands projets de l’État, et par ailleurs, il m’aide toujours à organiser les conférences. Je suis plutôt fier.
Y. A. — [il tire la carte organisations] Peux-tu me citer quelque chose d’essentiel à la pédagogie, mais que personne ne voit ?
F.M. — Pour moi c’est essentiel de “sentir” les personnes. Avec certaines j’arrive mieux à travailler qu’avec d’autres. Cela peut influencer la notation : parfois le travail n’est pas super abouti, le rendu final n’est pas très réussi. Mais, je sens quelque chose derrière, quelque chose à encourager. J’aime travailler avec la jeune génération. Je pense qu’il est important, surtout en ces temps assez sombres, de les traiter avec compréhension et respect, de leur montrer que l’on est de leur côté et que l’on ne fait pas simplement pression sur elleux.
Y. A. — [il tire la carte spirituel] Qu’est-ce qui dépend de toi ? Ton rôle, ou ce qu’on ne peut pas te retirer ?
F.M. — Une grande question. Je pense que dans l’enseignement : le rôle que je me suis finalement choisi, c’est de mettre en place un ascenseur social. À Paris 8 il y a des gens qui viennent de milieux où ils n’avaient pas du tout accès à ce que je raconte : le design et la réflexion approfondie sur des choses pointues. Je peux les prendre par la main et les introduire à ça pour qu’ils évoluent différemment. Je préfère ça plutôt que d’être dans une école au top niveau. Les étudiant.e.s veulent voir des professeurs célèbres, sinon ils te prennent pas au sérieux. À Paris 8, il y a des gens qui viennent de partout. Je trouve cela passionnant, et quand j’entends qu’un.e ancien.ne étudiant.e a retiré quelque chose de mes cours et qu'ielle a peut-être même du succès, cela me touche beaucoup.
Y. A. — [il tire la carte politique] Que faudrait-il généraliser ou apporter ailleurs dans les méthodes que tu proposes ?
F.M. — La compréhension, plus que d’imposer les choses : il faut favoriser la compréhension. Il faut toujours mettre les choses dans des contextes. Ne pas leur apprendre de façon autoritaire au prétexte qu’elles véhiculent des valeurs, qui nous sont imposées. Il faudrait les expliquer et en discuter. C’est plus intelligent, ça donne plus d’inspiration.
Pendant le parcours scolaire de ma fille par exemple, j’ai découvert que dans ce système, il faut apparemment apprendre énormément de choses par cœur, notamment en cours élémentaire. Cela m’a posé beaucoup de questions. Je ne vois pas l’utilité, à moins que de faire rentrer les élèves dans les rangs, afin que tou.te.s sachent répéter les mêmes choses...
Y. A. — [il tire la carte idéologie] Qu’elles idées t’ont influencées ?
F.M. — Umberto Eco m’a beaucoup inspiré. Dans ses romans, comme Le Nom de la Rose, Baudolino ou L’Île du jour d’avant, j’ai beaucoup appris sur la vision des choses que les gens pouvaient avoir au Moyen Âge et que même aujourd’hui, nous nous ne sommes toujours pas complètement débarrassés des croyances et idées de cette époque.
Ensuite, je suis très influencé par le modernisme. Le Bauhaus. Est-ce une philosophie? D’une certaine façon, les profs du Bauhaus sont mes arrières-grand-pères. Pourtant, de jeunes designer.euse.s et théoricien.ne.s engagé.e.s remettent actuellement en question certaines convictions défendues par le modernisme, qu’iels jugent trop patriarcales. Iels n'ont pas tout à fait tort. Nous ne devrions pas cesser de nous poser des questions. Je trouve le débat actuel très passionnant.
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Félix Müller (1964—) est un designer graphique français d’origine suisse. Il fait ses études à Zurich. Après ses études, il vient travailler en France à l’appel de Ruedi Baur. Après quelques années de projet chez Intégral (Musée d’art contemporain de Lyon, Opéra de Nancy, etc.) il se met à son compte et travaille pour le monde de l’art et de la culture sur des identités visuelles, des projets de signalétique puis sur l’édition. Il a enseigné à l’ESAD d’Amiens, il est aujourd’hui MAST (Maître de conférence associé à mi-temps) au département Arts plastiques de l’Université Paris 8. ↩
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Au sens anglo-saxon ici : c’est-à-dire le typographic design qui consiste à concevoir et choisir la typographie et sa mise en page en relation avec le contenu et le support. ↩
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Hans-Rudolf Lutz (1939-1998) designer graphique, compositeur typographe et enseignant suisse connu pour ses collectes d’inscriptions vernaculaires qui ont beaucoup influencé David Carson. ↩
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Hans-Rudolf Lutz, Ausbildung in typografischer Gestaltung, Zurich, Verlag Hans-Rudolf Lutz, 1987 et Hans-Rudolf Lutz, Typoundso, Zurich, Verlag Hans-Rudolf Lutz, 1996 ↩
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Présentation sur le site des conférences « Ce cycle de conférences du département Arts Plastiques de l’Université Paris 8 a été initié en 2007 par Alain Cieutat et Félix Müller sous l’intitulé « mrcrdsgn ». Dans un esprit de transversalité, de nombreuses personnalités – architectes, dessinateurs de caractères, scénographes, designers graphiques, designers industriels, éditeurs… – y sont intervenues pour présenter leurs projets et leur démarche. Depuis 2016, le cycle se focalise davantage sur le design graphique et la typographie appliqués à de multiples contextes de diffusion. Les conférences sont désormais présentées sous le label “graphisme.design”. Elles sont organisées par Félix Müller, assisté par Jérémie Baboukhian », en ligne : https://graphisme.design ↩
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Hans-Rudolf Lutz, Die Hieroglyphen von heute – Grafik auf Verpackungen für den Transport, Zurich, Verlag Hans-Rudolf Lutz, 1990 ↩
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André Vladimir Heiz (1951—) sémioticien et enseignant suisse. ↩
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Peter Erni, (1952—) Architecte suisse. ↩