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Vers des usages dégradés désirables : nouveaux imaginaires du design d’interaction, in Les Arts de faire : Acte 2 - Design du peu, pratiques ordinaires
La sobriété numérique se déploie dans de nombreux projets qui s’appuient sur l’éco-conception ou la réutilisation de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Ces projets ouvrent la voie à un imaginaire de la technologie qui questionne l’acceptabilité d’objets de moindre confort. Ainsi, dans quelles mesures se transforme notre relation aux objets et services numériques ? Comment continuer à faire du design et cultiver la désirabilité avec des ressources limitées ? Qu’est ce qui constitue un usage dégradé désirable — où le peu s’envisage comme une contrainte créative ? Pour répondre à ce questionnement, notre analyse du corpus de projets démontre la contribution du design pour faire émerger d’autres trajectoires culturelles de la technologie par la pratique, nous conduisant à définir des usages dégradés désirables.