Entretien avec Éric Brosseron
Mélina Mansouri

Propos recueillis le 6 décembre 2023. Éric Brosseron est diplômé de l'ENSAAMA, Paris, avec un D.S.A.A. Esthétique Industrielle. Il est le co-fondateur de l'Atelier À Kiko, établi à Paris depuis 1989 avec Gilles Vignier. En 1995, Murielle Wallyn rejoint l'atelier situé dans le quartier de la Butte-aux-cailles. Le logo de l'atelier, représentant un lapin nommé "Kiko", prend sa forme stylisée définitive en 2005. Il a accepté de participer à notre enquête portant sur le design et ses pratiques.

1. Travail et reconnaissance 

Mélina Mansouri1 : Pourriez-vous tout d’abord nous dire quelques mots sur le type de structure (université, école, entreprise…) dans laquelle vous travaillez actuellement ? Quelle y est votre fonction et dans quelles conditions l’exercez-vous ?

Éric Brosseron : J’ai toujours exercé en indépendant, dès ma sortie de l’école, d’abord seul puis en groupement avec deux amis et associés, et enfin, depuis 2017, à nouveau seul. Sous le statut de « profession libérale », avec le très peu de protection sociale qui lui est associé (aucun droit au chômage, à l’arrêt maladie, pas de congés payés, une retraite très couteuse en cotisations pour des reversions très faibles). C’était le prix de ma liberté. J’avais essayé de travailler comme salarié pendant un temps et le rapport de subordination ne me convenait définitivement pas. Par contre j’ai fait l’essentiel de ma carrière auprès de clients du service public : ministères, mairies, musées nationaux ou régionaux, RATP, SNCF… en gagnant des appels d’offres et marchés publics. Aujourd’hui j’ai quelques clients privés qui me sont restés fidèles, notamment dans le milieu des domaines viticoles.

M.M : Dans une précédente enquête, plusieurs designers on fait état d’une insatisfaction par rapport à leur travail. Ils disaient se sentir empêchés d’accomplir correctement les missions — les projets — qui leur étaient confiés : par exemple, de ne pas avoir le temps nécessaire pour entamer un véritable dialogue avec leur client. Confirmez-vous ce sentiment d’empêchement ? Auriez-vous des exemples de situations qui l’illustrent ?

E.B : Non. Mon rapport à mes clientèles a toujours été la partie la plus passionnante de ce métier, qui est un métier de dialogue, d’interaction, de nécessaires échanges de points de vue et de partage des ambitions et des problématiques. On travaille de façon satisfaisante pour tous si on sait faire preuve d’écoute, d’empathie, et quand on sait déployer ses convictions et les porter sans heurter, et sans avoir peur de céder du terrain pour avancer avec tous les acteurs concernés. Par ailleurs, j’ai la conviction qu’un designer travaille d’autant mieux qu’il est confronté à des faisceaux de contraintes, et donc d’empêchements. C’est une part importante de notre métier que de savoir évoluer avec flexibilité et malice pour contourner avec pertinence les obstacles. Naturellement, on aimerait toujours disposer de plus de temps pour toujours mieux élaborer nos projets, mais les contraintes de temps et de budget qui y sont souvent liées sont des cadres nécessaires, peu importe la frustration. Je peux bien sûr lorgner avec envie vers les Frères Bourroullec expliquant avoir passé plusieurs années sur le détail précis de l’accoudoir d’une de leur chaise pour Vitra, mais j’ai eu aussi l’occasion de réaliser la scénographie d’un musée du jouet de Moirans-en-Montagne (Jura) pendant près de trois ans, ou eu la possibilité de nous apprivoiser mutuellement avec mon client du Domaine Roulot pendant près d’une année pour pouvoir mettre au point et mûrir patiemment les nouvelles étiquettes de ses vins. Finalement, ce qui m’a paru le plus frustrant dans mon métier a été tout ce qui ne relevait pas des projets mais bien de mes conditions d’exercice: comptabilité, rapport aux différentes administrations, protection juridique et éventuels procès, prospection et procédures d’appels d’offres interminables et laborieuses…

M.M : Les conditions de travail influent beaucoup sur la manière dont la profession de designer est vécue. Dans votre cas, diriez-vous que la coopération avec vos collègues (partenaires de travail) est satisfaisante ? Vous sentez-vous reconnu dans vos capacités propres ou, à l’inverse, souffrez-vous d’indifférence, voire de mépris ? Pourriez-vous décrire des situations correspondant à ce que vous éprouvez ?

E.B : Comme je le décrivais ci-avant, je me suis mis à mon compte pour échapper aux relations d’autorité induites par le positionnement dans une structure salariale. Mais si cela a globalement été satisfaisant, je dois reconnaître que même ainsi je n’ai pas su échapper totalement aux difficultés. Je me suis associé avec des amis d’école et nous avons exercé sous une enseigne commune. Ainsi nous nous sommes progressivement retrouvés à devoir gérer des questions de partage et de redistribution des charges de travail et des honoraires perçus. A mesure que nos contrats devenaient importants et contraignants, de nouveaux rapports d’autorité se sont immiscés entre nous, jusqu’à en devenir très toxiques. Un de mes collègues a cru bon de prendre peu à peu une sorte d’ascendant mal venu parce qu’il gérait le plus gros de notre portefeuille de clients. À travers une forme d’emprise assez violente de sa part mais qui ne se disait pas vraiment, je me suis effondré lentement, sous pression constante, endetté, constamment débordé, dénié parfois (pour ne donner que deux exemples : une fois je découvris un lundi que le collègue avait déconstruit et modifié tout un projet sur lequel je travaillais depuis plusieurs mois pour son compte, directement avec le client pendant le week-end. Une autre fois je découvris au dernier moment qu’il ne m’avait pas prévu et donc pas fait inviter à l’inauguration d’un musée sur lequel j’avais investi énormément de temps et d’énergie…) J’ai erré près d’une année en dépression grave avant d’être arrêté et placé en hôpital psychiatrique pour parvenir à reprendre de la distance avec tout ça. À la sortie, j’ai repris mon indépendance et rebâti une nouvelle agence, où je veille à travailler avec plus de douceur et de calme.

2. Éthique et horizon politique 

M.M : Avez-vous l’impression que le milieu du design est dépourvu d’éthique ? Qu’il est peu soucieux de ce qu’il produit, de pour qui les projets sont faits, de comment ces derniers sont conçus puis réalisés, etc. Ou avez-vous plutôt le sentiment que la profession suit une sorte de déontologie, même si cette dernière n’est pas toujours clairement énoncée ? 

E.B : Je crois que la profession de designer n’est absolument pas constituée en France. Contrairement aux architectes. Le métier de designer connaît mille définitions et tout autant de formes d’exercice.

Bien des formations prétendent aujourd’hui former des designers au-delà des classiques écoles d’arts appliqués façon Boulle ou ENSAAMA (dont je suis issu). À mon avis, il est impossible pour l’instant de parler d’une déontologie du designer, pas plus qu’on ne peut dire que ce métier soit représenté par une instance ou de grandes figures au discours univoque et adopté par tous, loin s’en faut. Il y a de nombreux embryons de dialogue et de représentation, comme par exemple un syndicat comme l’AFD ou un organisme comme l’APCI, mais il y a aussi nombre de discordes, par exemple entre les tenants d’un fonctionnalisme universaliste, les méthodologistes du Design Thinking ou de l’UX, ou les tenants d’une pratique quasi artistique starisée à l’extrême. Pour autant, je trouve que résonne de manière particulièrement étrange le fait de formuler que le milieu du design serait dépourvu d’éthique : je crois bien qu’un point commun presque naïf à ses pratiquants est qu’ils ont tout de même tous, d’une façon ou d’une autre, vocation à améliorer le monde dans lequel ils interviennent, quels que soient les ressorts qu’ils utilisent. Difficile d’imaginer un designer concevoir un produit par essence toxique ou nuisible. Le plus grand reproche qui pourrait être fait aux designers pourrait être leur contribution parfois très active à la société de sur-consommation, en contribuant à activer entre autres le désir chez les consommateurs. On voit bien d’ailleurs au fil des promotions de diplômés, années après années, que le milieu du design est particulièrement sensible aux problématiques environnementales, de façon étendue (je pense par exemple en raisonnant plus facilement aux neuf limites planétaires qu’à la seule décarbonation), quitte à entrer un peu frontalement en conflit avec le monde industriel censé les faire travailler. Il faut dire que pour cela en France nous sommes « aidés » par le fait que la rencontre entre le tissu industriel et les designers ne s’est jamais faite. Notre pays est passé complètement à côté de l’émergence de nos métiers, et le rapport créatif aux entreprises a été largement phagocyté par le monde du marketing d’une part et par la culture de l’ingénieur d’autre part.

M.M : Avez-vous personnellement vécu une situation de projet (ou autre) qui vous a posé un « cas de conscience » ? Avez-vous recueilli des témoignages de collègues (ou partenaires de travail) ayant vécu ce type de difficulté morale au travail ?

E.B : Et bien justement non, l’un des avantages d’avoir eu pour clients essentiellement le secteur public étant justement d’avoir eu chaque fois l’occasion de participer à des projets d’intérêt public, ce qui m’a personnellement apporté beaucoup de satisfaction sinon de fierté, lors que dans le même temps nous sommes restés pour le coup relativement anonymes, œuvrant avec discrétion, mais toujours « au service de ». Sans doute cela aurait été different si nous avions eu à travailler par exemple sur du matériel militaire. Il est probable que j’eusse refusé de le faire. Je n’ai eu à travailler qu’une seule fois avec le Ministère de la Défense, mais il s’agissait de réaliser tout le graphisme du mémorial du Mont-Valérien, Haut-lieu de mémoire, et donc de rendre hommage au courage des résistants sous l’occupation. La mission était belle et je suis très heureux du résultat et de ma contribution. Pour mes confrères, je sais que le débat est éternel quant à savoir si on peut et doit accepter toute mission qui se présente à nous ou si on se doit de se préserver en sachant parfois refuser des propositions trop éloignées de nos valeurs. Les avis sont souvent partagés, et les besoins de rentrées financières semblent parfois trancher. Certains sont toutefois résolus à ne jamais franchir certaines limites, qu’ils fixent parfois très haut : je pense par exemple à l’ami Geoffrey Dorne, qui tient bon depuis si longtemps et n’accepte que des projets en parfait accord avec sa vision sociale et philosophique profondément humaniste. Je suis particulièrement admiratif de l’éthique intense et vive et de l’engagement de ce garçon capable d’ériger comme un de ses cinq engagements de travail : « Refuser, c’est faire du design ».

M.M : L’histoire du XXe siècle nous apprend que des designers ont pu se mettre au service de régimes totalitaires. Pensez-vous que la profession a gardé mémoire ou a l’intuition de cette compromission ? Dans une perspective plus contemporaine, les designers vous paraissent-ils préoccupés par des questions sociales et politiques ? Par des manières plus justes d’organiser la vie de nos sociétés (ZAD, ou autres), la distribution du travail et des produits du travail (coopératives…), l’accession à l’éducation ou à la santé, pour ne prendre que quelques exemples, et à la façon dont le design peut jouer un rôle ? 

E.B : La notion de design et la création du designer comme « architecte des objets » me semble apparaître plutôt dans les années soixante. Cela me parait être déjà un violent anachronisme que d’y faire référence pour parler des artistes qui ont œuvré à la propagande du troisième Reich (comme l’avait osé une exposition à Bois-le Duc en Hollande en 2019) ou aux dictatures communistes. Je ne pense pas un instant que la profession ne se sente en rien représentée par ces quelques expériences terrifiantes. Non pas qu’il y ait un quelconque tabou : tout graphiste sait reconnaître l’incroyable puissance graphique du système des croix gammées et du noir/blanc/rouge qui ont accompagné l’irrésistible ascension d’Hitler, la force des images de l’occupation à travers l’Europe lorsque ses grandes bannières venaient investir villes et monuments. Je dirais que la profession y voit surtout la démonstration par l’absurde (ou l’abject) de la capacité d’impact que sait avoir le design, mais d’autres exemples plus pacifiques ont depuis largement fait florès, de Coca-Cola à Apple ou Nike, pour valider l’idée que le design peut contribuer activement à la notoriété, à l’image et (faut-il s’en réjouir?) à la rentabilité…

Comme je le disais plus haut, je crois le monde du design très enclin à se préoccuper de l’avenir de la planète et du vivant en général, humanité comprise mais non exclusive. C’est en partie notamment dû au fait que la pratique du design demande une pensée particulièrement holistique, systémique, qui de fait embrassera à un moment ou à un autre ces problématiques. Je vois d’un œil bien plus circonspect par contre la tendance d’un certain nombre d’acteurs de ce milieu, non praticiens, à vouloir étendre le champ d’action des designers, au prétexte que leur capacité de pensée systémique et empathique les rendrait plus pertinents en tous lieux et en tous champs de la pensée et de la société, au point qu’il conviendrait de placer des designers à la tête des institutions publiques, dans les conseils d’administration des entreprises, etc. pour y mener une sorte de « révolution de l’intelligence ». On a vu ce type de discours émerger et se répandre vaillamment à la fin des années 80 avec l’irruption du Design Thinking, notamment sous l’impulsion d’IDEO et de Tim Brown, mais on retrouve par exemple cet excès dans les envolées de Dominique Sciamma, bien décidé à les mettre en application en créant à Cergy son école de designers socio-économiques, dans le cadre de CY université. Pour ma part je trouve que le design, rendu là, commence à avoir le dos particulièrement large, et je ne m’y retrouve guère. J’aspire à pratiquer bien plus humblement mais bien plus spécifiquement que cela.

3. Science et design 

M.M : Pourriez-vous nous expliquer quelle formation vous avez suivie ? Dans une précédente enquête portant sur les formations, des designers assimilaient théorie du design et histoire. Est-ce aussi votre cas, ou auriez-vous d’autres exemples de théories concernant le design ou élaborées à partir du design ? 

E.B : Après un bac B sans passion je me suis décidé à aller vers les écoles d’arts appliqués après avoir lu un petit article paru dans Sciences et vie parlant surtout de Roger Tallon. Il y avait un concours d’entrée avec des épreuves d’art plastique, et une forte sélection, aussi ai-je commencé par une prépa, à l’Atelier de Sèvres à Paris. J’y ai découvert le plaisir, et des aptitudes au dessin que je ne soupçonnais pas ! Pris l’année suivante à Olivier de Serres (ENSAAMA) en mise à niveau, je me suis tourné ensuite vers le BTS design industriel. A la fin de mes deux années, j’étais fâché avec une partie de mes enseignants pour qui Sottsass, Branzi ou Starck ne faisaient pas du design, alors qu’ils me fascinaient totalement. J’ai rempilé néanmoins pour deux ans avec la première promotion du DSAA biénal, et la promesse que l’enseignement serait plus ouvert. Ce fut relativement le cas et j’en garde beaucoup d’excellents souvenirs. Dans le même temps, j’avais mis un pied dans l’agence d’architecture de la SNCF pour qui je travaillais sur des projets de guichets en gare, la nuit, les vacances, et parfois plus. C’était comme plonger directement dans le grand bain, et c’était passionnant. À mon grand dam, je dois avouer que l’école, à l’instar de la société française, n’avait pas deux secondes théorisé l’enseignement du design ni la nature de ce métier. Par contre nous étions dans les années 80, et il y avait un grand foisonnement d’initiatives en tous genre, dans l’Europe et dans le monde, Beaubourg consacrait bien 20% de son énergie et de ses espaces à des expositions de design comme la fascinante “Les Immatériaux”, ou l’autoportrait fou de Philippe Starck en 2003. J’ai lu abondamment, profité de mes années d’étude pour courir les conférences et les bibliothèques ou les expositions, et j’ai été formé à l’idée que art, design et architecture étaient parents et formaient une grande famille et une aventure esthétique primordiale. C’est toujours ainsi que je vois mon métier et son apport. La féérie de ces années d’ébullition ne m’a pas quitté. Jean Nouvel y parlait avec fougue alors de sa grande préoccupation à toujours actualiser son savoir et j’adoptais avec enthousiasme cette doctrine.

Il n’y a pas à mon sens de grande théorie du design, et je suppose que chacun se fait, avec le temps, son panthéon et ses légendes. Il y a néanmoins des tentatives qui vous portent, vous touchent, vous font sens. Ainsi je suis inconditionnellement amoureux à jamais d’un formidable petit opuscule d’Ettore Sottsass, Design Metaphors, recueil impensable de photos allégoriques en noir et blanc et de quelques aphorismes délicatement poétiques. J’ai trouvé également irrésistiblement pertinent la théorisation par Jasper Morrison et Naoto Fukasawa en 2007 de ce qu’ils appelèrent le design « Super Normal », glorifiant les sensations de l’ordinaire, la subtilité toute japonisante du presque rien. Au travers de mon travail pour les espaces publics, notamment pour la RATP ou la SNCF, j’ai eu à cœur d’explorer ce pan discret et ténu du design et je suis assez fier de ce que je crois avoir assez bien réussi à m’inscrire dans cette belle idée.

M.M : Il semble que, parfois, le milieu du design se tient à distance du type d’entretien que nous menons ensemble, par exemple, c’est-à-dire d’une tentative pour connaître scientifiquement le design et ses pratiques. Pensez-vous qu’il s’agisse de désintérêt, de rejet épidermique, de crainte ? Ou que ce soit là une vue faussée ? 

E.B : Très sincèrement, je ne crois pas du tout que le milieu du design rechigne à l’échange et à la théorisation, même si tout le monde n’y a pas investi nécessairement du temps. Il est possible que beaucoup y fonctionnent de manière particulièrement intuitive et non formalisée ou questionnée, ce qui pourrait expliquer que vous ayez eu des difficultés de ce côté ? De mon côté au contraire j’ai souvenir de deux journées précieuses et réussies qu’avait organisé l’AFD (Alliance Française des Designers) en 2014 à Moulins. J’avais été invité pour ces deuxièmes rencontres nationales des designers à présenter mon travail et j’y fus même honoré d’un prix de « la relation professionnelle » pour ma longue collaboration avec la RATP sur ses sièges et poubelles de stations de métro. Pendant ces deux jours avaient lieu de nombreux ateliers et forums où nous découvrions nos pairs venus de tous horizons et nous avions échangé autour de nos pratiques dans un joyeux bordel. Joyeux parce que loin de nous sentir en concurrence nous avions tous partagé la même surprise : nous étions habitués à voyager globalement seuls dans la profession, alors que nous avions tant à partager et que cela faisait tellement de bien de pouvoir le faire. Un régal.

Je crois que c’est plus le manque de structuration de la profession et le manque d’intérêt que la France, ses investisseurs comme ses représentants officiels, accordent au design, qui font que manquent encore beaucoup les moments forts d’échange et les colloques ou autres symposiums. Il n’y a qu’à voir combien est encore embryonnaire chez nous la design week au regard de ce qu’elle peut être par exemple à Milan…

4. Conclusion

M.M : Y a-t-il un point sur lequel vous souhaitez revenir ? Un autre que vous souhaitez aborder ?

Je vous remercie pour le temps que vous m’avez accordé.

E.B : Dites-moi plutôt de votre côté si vous souhaitez que je développe un point ou un autre. Merci de votre confiance.


  1. Étudiante en master 2 « Design, Arts, Médias », Université de Paris1 Panthéon-Sorbonne, 2023-2024.