Contributions de Amélie Puche
  • Être femme et scientifique dans les universités françaises de la Troisième République : une difficile reconnaissance, in Femmes de sciences

    À la fin du XIXe siècle, les facultés françaises commencent à accueillir les étudiantes, et, paradoxalement, parmi les plus accueillantes, les facultés des sciences. Pourtant, les discours du temps expriment un refus de voir les femmes faire des sciences et multiplient les arguments : la science assèche les matrices et les rendrait stériles, leur organisme ne supporterait pas les fatigues intellectuelles, leur esprit n’a aucune des qualités essentielles pour faire la science. Ce dernier argument est peut-être celui qui a le plus de force et est régulièrement réactivé lorsque les étudiantes vont chercher à se positionner en tant que productrices de savoir.