Au-delà de la trace, la restitution comme forme engagée
Pierre Baumann, Chloé Bappel, Tomas Smith, Esther Pontoreau, Marlaine Bournel

Pierre Baumann est Professeur des universités en Arts, rattaché à l'Unité de Recherches transdisciplinaire EA.4593 CLARE (équipe ARTES), de l'université Bordeaux Montaigne, Pierre Baumann est responsable du master recherche Arts Plastiques. Ses travaux de recherche expérimentale, recherche-action portent sur les formes multiples d'écologie de l'art et de refonte du statut des objets artistiques. Il a publié en 2016, L'usure, (co-dir.) PUB/ARBA, en 2017 De Cibecue à Lemniscate, (dir.), PUB et en 2018 Dire Moby-Dick par la recherche en arts (dir.), PUB, Réalités de la recherche (collective) en arts en avril 2019, PUB et Sillage Melville, recherche en arts et monde mobile, PUB, 2020. Il conduit depuis 2017, le programme de recherche expérimentale en arts Moby-Dick, qui porte sur l'étude des écosystèmes de création, à partir d'une relecture pratique et d'une actualisation du roman de Herman Melville, Moby-Dick et le cachalot. L'équipe, fédérée autour du Laboratoire des objets libres, rassemble chercheurs, artistes, doctorants et étudiants en arts.

https://www.mobydickproject.com/

Il intervient ici avec quatre de ses doctorants intégrés à l'équipe du projet Moby Dick : Chloé Bappel, Tomas Smith, Esther Pontoreau et Marlaine Bournel.

Partie 1 :

Partie 2 :

Le projet transdisciplinaire MOBYDICK prend appui sur une actualisation du roman archétypal de Melville, Moby-Dick ou le cachalot, et consiste à repérer les conditions actuelles d’une écologie de la création, soit d’une écopoïétique, basée sur des dispositifs artistiques durables, allégés, frugaux et mobiles. Il s’organise autour d’une structure collaborative composée d’artistes et de chercheurs en arts, esthétique, linguistique, traductologie, droit et biologie. Le roman permet de construire un modèle structurel atemporel, d’y délimiter un microcosme de vie des œuvres pour observer et tester, à partir d’expériences de terrain, comment s’organisent les individus et les objets formels et conceptuels dans un cadre environnemental précarisé. Les intervenants présentent ici différents terrains associés à leur pratiques respectives, au travers de la question de la restitution et de ses formes.